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*Je de maux- Jeux de mots*

20 septembre 2009

- LA THEORIE DU KINDER SURPRISE, du kinder surprise comme personnification de l’appareil psychique de l’hystérique -

   

La courte étude dont il s’agit ici repose sur une simple idée, prendre n’importe quel objet et démontrer en quoi il peut faire référence à l’appareil psychique de l’hystérique. Cet objet aurait pu être une brosse à chiotte comme un mixeur de cuisine mais dans un élan néo-romantique de branleuse insatisfaite, l’objet que j’ai choisi est bien celui qui nous rappèle par excellence notre enfance, à savoir le kinder surprise. Trêve de trivialité, l’étude n’a pas pour unique vocation une forme de provocation mais veut également montrer que la réflexion n’a pas de limite et sans prétention : voici la théorie du kinder surprise.

Pour rappel l’hystérie est la grande névrose, longtemps étudiée par Freud puis Lacan avec un intérêt tout particulier pour le désir, celui de l’hystérique étant central à la névrose. C’est dans le kinder que l’on peut saisir la dimension complexe de celui ci.

Pour la perte identitaire due au refoulement à l’Œdipe, prenons l’emballage. Simple à première vue, pourtant il comporte trois langues différentes : kinder, l’enfant en allemand, weight, le poids en anglais et surprise, la spécificité en français. Comment peut on d’un simple coup d’œil saisir l’origine de notre chocolat ? Hormis avec des recherches sur l’entreprise kinder rien ne peut nous indiquer d’où vient le kinder.

Lorsque l’on enlève en aluminium, on sa retrouve alors face au chocolat. Et là, ça devient foutrement intéressant : deux couches de chocolat. Une au lait, l’autre de chocolat blanc. Cela exprime parfaitement la bisexualité psychique de l’hystérique, bisexualité qui s’exprime au niveau du rapport à l’autre sexe. Quand l’hystérique aime, elle aime son partenaire sans son sexe. Ce qui attire l’hystérique dans l’autre sexe, c’est sentir chez le partenaire, la faiblesse. C’est en cela que Lacan dire que l’hystérique est séduite par le charme érotique d’une autre personne qui n’est ni virile, ni féminine mais défaillante ou omnipuissante.

Une fois le chocolat en morceau, fondu ou déjà digéré, on trouve au centre du kinder une coquille jaune. Résistante comme les mécanismes de défense de l’hystérique et qu’il faut ouvrir avec force malgré sa résistance. A l’intérieur, on retrouve le cadeau en pièces détachées, à monter avec un plan. Il varie d’un kinder à l’autre et généralement hum… n’a pas beaucoup d’intérêt. Une chose qui aura notre attention 3 secondes (personnalité histrionique) et qui finira pleine de poussière au fin fond d’une boîte.

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25 août 2009

Il était une fois...

Il était une fois, (ça commence toujours comme ça dans les contes, dans ces histoires où les princesses tuent les dragons et où les fins sont toujours heureuses parce que les méchants sont vaincus et que les gentils triomphent dans leur monde utopique où chaque jour est une fête alors que la réalité est entassée derrière la décoration de plastique constituée d’arbres dont les feuilles sont toujours vertes ), donc il était une fois (pas deux, pas trois parce que ce qui va suivre ne peut arriver qu’une fois, à l’instant même où tu le lis et dans quelques instants le tout se sera évaporé avec peut être quelques miettes accrochées à ton esprit qui ne seront que le fruit d’une mémoire active qui tente de traiter comme elle le peut le ramassis de conneries qui va suivre), nous sommes toujours à cette fois où une princesse du nom de ******** était tranquillement assise dans un champ de marguerites bleues (nous sommes dans une histoire fictive, laissons aller l’imaginaire), vêtue de sa robe jaune taille 34. ******** réfléchissait à ce qui pourrait faire de sa journée, une journée unique qui resterait gravée dans sa mémoire car dans sa plus grande stupidité elle n’avait pas compris qu’elle était actrice de sa vie et attendait patiemment que l’auteur de l’histoire lui trouve cette lueur qui d’un coup de stylo lui ferait pousser des ailes. Notons que l’avenir de notre personnage principal ne dépend que de l’humeur de l’auteur, à savoir que son destin est celé et prions pour que ce même auteur n’ait pas reçu ses impôts aujourd’hui. Après quelques gestes sans grande utilité le cœur de notre jeune princesse fit un bond. Elle aperçut au loin son prince. Ses yeux suivaient chacun de ses mouvements et son nez faisait de régulières oscillations en sentant « truth » de Calvin Klein, parfum de son bien aimé. Sa cape volait au vent et d’un bond presque parfait il descendit de son cheval sautant dans les bras de sa dulcinée. Les oiseaux chantaient, le soleil caressait le visage de nos amants et c’est au son mélodieux d’une harpe venue de nulle part qu’ils passèrent ensemble l’après midi ne se souciant guère du monde qui les entourait. Les heures passèrent et quand l’aube arriva, le drame se produisit.
Les enfants qui étaient en train de lire ce conte s’affolèrent. Au JT on pouvait entendre que la réalité avait été dévoilée au grand jour. En effet lorsque l’aube était tombée, les énormes pancartes qui entouraient le parc tombèrent au sol dévoilant le monde froid et sombre à nos deux insouciants. Guerre, sang, cris, peur, crimes, accidents, argent, sexe et drogue, autant de scènes auxquelles ils durent faire face. La magnifique robe tomba au sol à la vitesse où les stéréotypes du conte étaient tombés. Une tornade au loin emportait tout ce qu’elle pouvait et les cris de détresse et de douleur déchiraient la nuit. Le ciel était rouge et la nuit noire était devenue glaciale. Tout comme bon nombre de gens, la princesse et la prince moururent, pas heureux et sans avoir eu d’enfants.

Parce que la réalité nous rattrape toujours et que seul le sommeil est encore gardien de nos rêves, fermons les yeux en rêvant que demain soit un jour meilleur. Le temps est le seul maître guérisseur de nos plaies et d’un coup d’interrupteur ce soir j’éteins ma conscience pour retourner à ces futilités qui m’assureront peut être un avenir meilleur.

Je te rattraperai, je te rattraperai, me disait-elle toujours…
Et malheureusement elle y est toujours parvenue.

25 août 2009

Acte dernier, scène dernière

Elle court, elle va rater son train. Elle lance un dernier regard derrière elle, il est là. C’est à partir de ce moment là qu’elle se dit qu’il n’est peut être pas trop tard.

-Ne le prends pas.
Il lui saisit les deux avant-bras, les plaque dans son dos sans lui faire mal, de toute façon il ne pourrait jamais lui en faire.
-S’il te plait lâche moi tu me fais mal.
Ah bah si il lui fait quand même mal. Le banc, le panneau qui annonce les départs, le lampadaire en panne, le livre abandonné, tous savent que c’est l’heure de la séquence émotion. C’est le paquet de kleenex qui commence à avoir peur car il sait que tout le monde aura besoin de lui dans 5 minutes.
-Je ne veux pas que tu partes. Ok j’ai fais le con mais je t’aime. Si tu savais à quel point je regrette ce que j’ai fais. Mes meilleurs souvenirs sont avec toi et personne ne pourra jamais te remplacer. Si tu pars une partie de moi s’en ira et je ne pourrai pas le supporter. Si tu pars je préfère t’oublier à jamais sinon je ne pourrai pas me reconstruire. Ecoute laisse moi une dernière chance, je t’aime trop.
Long silence, on doit pleurer ou quoi ? Elle réfléchit à quoi ? à rester ? ou à comment elle va se débarrasser de lui ? Le problème c’est qu’elle n’est pas seule dans la vie mais elle l’aime encore cet imbécile qui lui a fait tant de mal.
-Lâche moi s’il te plaît.
En fait elle ne veut pas du tout qu’il la lâche. Il tient à elle, elle l’a bien compris et elle tient à lui. Le banc regarde le lampadaire qui regarde le panneau qui regarde le livre qui rigole tout seul.
-Je te lâcherai, tu pourras prendre ton train mais souviens toi de ce que j’ai dis.
Elle pleure, lui aussi. Il croit l’avoir perdue, la lâche. Dernier appel avant le départ, elle part sur la quai et disparaît derrière le train. Un vertige, un défilé de souvenirs… un voyage, 3 ans, 68 soirées, 567 préservatifs, 8963 fous rires et quelques pots de nutella… 3 kilos en plus… mais aussi 2 ruptures, 54 engueulades, 125 crises de jalousie, 578 paquets de mouchoirs… 5 kilos en moins. Une passion qui coûte cher.
Bah c’est pas grave j’irai faire les courses. Toujours la même liste ce qui faisait que la caissière était toujours au courant de tout. Merde de merde, fait chier !
Le train part. Lui, effondré sur le banc qui au fond avait froid donc ça l’arrange. Les wagons défilent, il n’y croit pas. Le train s’éloigne, il relève la tête après avoir regardé le sol pendant dix minutes espérant peut être la trouver par terre… Elle est là, elle est restée. Elle le prend dans ses bras puis l’embrasse.
-Espèce de con, tu m’as fais rater mon train !

« J’ai sacrifié ma vie pour lui, je n’ai plus de famille, plus d’amis, j’ai raté mes études et j’ai cassé le talon de mes chaussures. J’ai changé, j’ai grandi, je suis vieille et presque morte mais je suis heureuse. » Le panneau en panne s’éteint, le paquet de mouchoirs est vide, le lampadaire s’allume mais le livre n’a pas bougé, il savait tout, tout était écrit dedans, si seulement on l’avait lu. Je suis ce livre. Ne pas sous estimer le pouvoir des mots, la vie est un livre ouvert, on apprend à lire et on vit, on écrit son livre ou on lit celui des autres. Est ce que j’ai abandonné ma propre vie dans une gare ce soir ? Non, j’y laisse juste une pensée, parce que quand j’étais là, au moment précis de l’action, un livre s’est fermé, une page s’est tournée et un autre livre est né.

13 avril 2009

Pensée d'un soir

J'étais comme coincée dans une porte qui sépare deux mondes, celui de l'enfance, des contes de fées, des souvenirs heureux, de l'insouciance et celui du monde des adultes, brutal retour à la réalité. N'avait on jamais vu Blanche Neige payer ses factures EDF ou encore la Belle au bois dormant faire trois heures de queue chez ikéa pour acheter un lit ? Ce passage est un passage obligatoire pour tout le monde, sauf qu'il n'est pas toujours si simple.

18 février 2009

Le néant n'existe pas

Il est venu le temps du renouveau. Alors je me désintègre pour mieux me reconstruire. Je ne suis pas essoufflée par tant d’efforts et je rêve chaque nuit de ce qui se passera. Adieu, peur, haine et caprices. Ils ont su m’ouvrir les yeux. J’ai trouvé la clé pour construire un monde meilleur. C’est difficile, ça colle à ma peau. Ca me suit et quand je me retourne mon ombre me rappèle toutes ces choses horribles. Je ne veux plus lui ressembler. Je vois des choses qui lâchent et d’autres qui reviennent alors que passion et raison se battent encore. Mais où me suis je égarée ? Je suis allée bien loin, du moins trop loin. Mais ce soir je souris et je me sens légère. Parce que la fin n’est pas si loin… mais ça n’est plus la même. Plus jamais. C’est vrai, ça n’en valait pas la peine. Mais le noir m’attire inévitablement, une fois de plus. Alors dois je tout quitter ? Le refoulement est impossible. Le psychique l’emporte sur le physique. Juste une chance.

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25 janvier 2009

Ailleurs Il était là. J’étais là. Nous étions là.

Ailleurs

Il était là. J’étais là.

Nous étions là.

Ici

Quand j’ai ouvert les yeux, la réalité m’est revenue d’un coup que je qualifierai de presque trop brutal. J’ai failli tomber et je me suis rattrapée au bar, tenant fermement mon verre vide de peur qu’on me le vole. Je recommande une *** sans savoir la combientième c’était. Les lumières m’aveuglaient, les gens dansaient et tournaient autour de moi, j’avais là l’impression d’un complot et j’en devenais presque parano. Y avait-il un assassin dans le troupeau. Des types me sourient en passant près de moi, ils m’effleurent et je jurerai que c’est presque fait exprès. J’ai fais un tour sur moi même sans comprendre pourquoi. J’ai bu ma *** d’un trait et la suite j’ai du mal à m’en souvenir.

J’ouvre les yeux je suis dans une chambre que je ne connais pas. Les murs sont blancs sans décorations et je croirais être dans un cauchemar. Je sens soudain un violent coup à la fois étrange et soudain. Un type est en train de me faire l’amour. Je suis nue et son corps s’écrase sur le miens. Je me demande d’où il sort mais je ne peux rien dire, j’étouffe. Je suis dégoûtée de moi même. Je suis tombée trop bas pour espérer me relever.

J’ouvre à nouveau les yeux, je titube dans la rue. Je manque de tomber sur les pavés qui me ramènent chez moi. Un nouveau jour se lève et je ne sais pas ce que je vais en faire. Je ne connais ni la date ni l’heure de ce bref moment de conscience. J’arrive chez moi je jète mes affaires et je m’écroule par terre. Je ferme les yeux et m’endors ainsi espérant effacer ces souvenirs de débauche indélébiles.

 Ailleurs

Il me frappait très violemment. Ma tête heurtait un meuble, je m’écroulais. Il a ensuite donné un coup de pied violent dans mon bras gauche. Il n’y a plus de son pendant une dizaine de seconde puis la vie est revenue brutalement à son rythme normal et j’avais mal. Une douleur indescriptible qui me paralysait sur place. Ses yeux allaient sortir de leurs orbites et tout ce que je voyais était de la haine se ballandant sur ses pupilles noires. Il regardait à droite puis à gauche, je sentais de la peur. La douleur ne faisait qu’accroître et j’ai osé regarder son origine deux minutes plus tard. Du sang coulait depuis mon coude jusqu’à ma main, à l’évidence j’avais une fracture ouverte. Il est parti dans la pièce d’à côté et moi je ne savais pas quoi faire. Je rampais au sol dans l’espoir de m’échapper de ce cauchemar. Et il est revenu, plus en colère que jamais. Il a attrapé mon bras blessé et a tiré dessus. J’ai hurlé pendant que je sentais la chair se déchirer. Je croyais vraiment qu’il parviendrait à me l’arracher complètement quand d’un coup je me suis redressée, j’ai regardé à gauche puis à droite. Le miroir accroché à côté de la fenêtre était toujours en place comme mon bras. J’ai regardé mon visage et des larmes de sang tachaient le col de mon pyjama.

25 janvier 2009

Note

Ceux qui ne parviennent pas à dire les choses préfèrent parfois les écrire. Ce qui va suivre n’est qu’un ramassis de souvenirs en vrac tout droit sortis de la tête d’une personne ordinaire qui a un jour été marquée par quelques évènements, tantôt heureux, tantôt tristes. Sa vie en est changée à jamais. Le but n’est pas de trouver une quelconque morale c’est juste de se dire qu’en fin de compte tout ça n’était pas grand chose et qu’il est temps d’avancer. Après plusieurs mois de néant, l’auteur note que presque tout est oublié. Pour le meilleur et pour le pire voici un récit en deux parties ainsi qu’une série de textes directement reliés à cette histoire (notons qu’elle est totalement fictive et sans valeur).

L’auteur note également que l’avis de tout lecteur potentiel, même si le risque qu’il y en ait le moindre est quasi nul, lui est totalement égal, voir qu’elle s’en contrefout royalement, voir que si il n’est pas content elle l’emmerde profondément.

25 janvier 2009

Introduction

Lorsque j’ai ouvert les yeux ce matin, j’ai pensé que c’était une fois de trop. Ma vie n’avait depuis longtemps plus de sens et les rituels auxquels j’étais habitués chaque matin avaient franchi la barre de l’acceptable si bien que je cherchais un moyen de les contourner. Mon réveil sonnait et je constatais qu’il avait du bouger pendant la nuit puisqu’il ne captait plus de station et que le seul bruit que j’entendais était un grésillement qui me mettais hors de moi.

Je me suis levée pour l’éteindre et mon premier réflexe a été comme chaque matin d’allumer une cigarette en me posant sur mon canapé. Je luttais pour rester dans le vrai monde et pour ne pas me jeter dans ma vie virtuelle, seule échappatoire qu’il me restait encore. Je réfléchissais à si ça en faisait un concept romantique puisqu’il avait réussi à s’emparer de moi et peu de choses y parvenaient encore. Au fur et à mesure que ma cigarette se consumait je l’enviais presque d’arriver à son bout et de s’éteindre éminemment.

Nous venions de franchir une nouvelle fois le cap du 31 décembre et nous en étions au début d’une nouvelle année. J’avais comme d’habitude vidé une quantité importante de bouteilles avec des amis, chose qui quand j’y réfléchissais ne rimait à rien, mais puisqu’à mes yeux rien ne rimait à rien, autant se jeter tête première dans les rituels de sales jeunes de mon espèce. C’était donc le temps des résolutions à deux sous que personne ne tiendrait mais qu’on énonçait juste pour faire bien devant les autres alors que le taux d’alcool qui circulait dans notre sang ne nous permettait déjà plus de réfléchir.

J’étais encore en vacances mais ce matin j’avais voulu mettre le réveil pour savourer une matinée de comatage et pour me réhabituer à être expulsée de mes rêves avant leur fin. Je comptais déjà les jours qui me séparaient de la reprise des cours et de la course au diplôme. Ces jours où je serai condamnée à faire comme tout le monde, me fondre dans une masse d’étudiants dont le seul but est de se barrer au plus vite de cet endroit pour travailler, fonder une famille et crever en paix. J’ai toujours compris que certains avaient droit à une jeunesse et d’autres à une retraite et je m’étais toujours dis que ça ne rimait à rien. Pourtant je fais exactement pareil. Cette pensée me rend si faible et si triste que je suis obligée d’allumer une deuxième clope alors que la première est en train de fumer au fond du cendrier plein qui tellement rouillé par l’usure ne parvient plus  se fermer correctement. J’ai allumé la télé histoire de me sentir moins seule mais franchement il n’y avait pas grand chose pour un vendredi matin de vacances. Des vieux feuilletons où on saurait enfin si Rebecca a trompé Brandon… et dire que ce genre d’émission connaît beaucoup de succès, je me suis mise à sourire de la connerie des gens et puis finalement j’ai laissé le feuilleton. Toujours en pyjama je méditais à ce qui pourrait faire que demain serait meilleur mais cette question fait partie de celles qui ne connaissent pas de réponse.

 Je me demandais comment j’en étais arrivée là. Franchement est ce que la chance avait un rapport ou était un trop plein de conscience dont on m’avait fait cadeau. Comment les gens font-ils pour ne pas avoir d’obsession et de crises existentielles. Comment faire pour se contenter de vivre. Comment, pourquoi, étrangement beaucoup de mes phrases commençaient par ces mots.

Aujourd’hui j’en suis à attendre. Si j’applique mon théorème jusqu’au bout j’en suis à attendre la mort. Et si j’applique mon théorème jusqu’au bout du bout qui n’existe pas j’en suis à attendre de comprendre l’infini. Je crois que je peux courir éternellement dans un couloir sombre sans fenêtres sans portes et sans sons. Cette pensée me frustre. Ne plus connaître d’émotions. Plutôt crever, bah non puisque c’est ça crever, qui un jour connaîtra ce putain de mystère de merde qui fait que je n’en dors plus. On pourra bien lui donner tous les prix Nobel de la Terre mais je pense qu’il n’en fait pas partie ou carrément n’existe pas, bref la boucle est bouclée et je tourne en rond. Je soupire et ferme les yeux.

Ich hoffe so stark, die Traurigkeit nicht mehr zu kennen.

it_s_my_life

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